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Tirant profit de la fondation de Lugdunum par les Romains peu avant notre ère, la région lyonnaise prospéra rapidement grâce à sa position géographique privilégiée, passage obligé entre Sud et Nord.
Pourtant, la chute de l’Empire puis les invasions barbares désertifièrent les villages autour de la capitale des Gaule. Et il fallut attendre le IXe siècle pour que Lyon recouvre paix et prospérité sous l’égide du pouvoir ecclésiastique, tandis que le hameau d’Aulanius reprenait vie le long d’une grande voie romaine qui reliait Lyon à Narbonne, dotée d’une chapelle dédiée à Saint-Martin et dépendante de la paroisse d’Irigny.
La seigneurie d’Oullins appartenait au chapitre de Lyon puis, à la fin du XVe siècle, elle revint à Guillaume de Quincampoix, écuyer de Charles de Bourbon, avant de passer de main en main pour finir entre celles des archevêques de Lyon. Bénéficiant de l’essor de la capitale des Gaules à la Renaissance dont la production textile avait enrichi les bourgeois, Oullins vit se construire le château du Perron par Antoine de Gondi, aïeul des ducs de Retz. Un village qui fut autorisé par l’édit de Nantes à accueillir les Protestants, ce qui favorisa leur installation et leur industrie jusqu’en 1630 quand l’archevêque de Lyon les contraignit à transporter leur prêche à Couzon.
Au milieu du XVIIIe siècle, le cardinal de Tencin fit construire à Oullins sa résidence d’été, bientôt rejoint par des notables lyonnais et par le prévôt des marchands de Lyon qui racheta la demeure épiscopale. Demeurée un simple bourg rural bien qu’ayant accueilli les maisons de plaisance de riches Lyonnais, Oullins profita de la révolution industrielle grâce à son désenclavement et à l’installation de manufactures. Après-guerre, modernisée et urbanisée, la commune se lotit en périphérie, mais subit de plein fouet la désindustrialisation de la fin du XXe siècle, la contraignant à s’adapter à cette nouvelle donne.
Au XIXe siècle, Oullins était réputée pour ses ateliers d’étoffes de soie dans un village qui vit mourir Joseph Marie Jacquard, l’inventeur du métier à tisser semi-automatique, et abritait également une fabrique de locomotives. Après avoir tiré profit des Trente Glorieuses et de l’expansion lyonnaise, Oullins est aujourd’hui une ville dynamique grâce au pôle économique de la Saulaie et à ses entreprises du tertiaire, à des établissements publics, et à ses 600 PME dont 300 commerces de proximité.
Limitrophe de Lyon, dans l’attente du prolongement de la ligne B du métro, Oullins est une ville résidentielle qui bénéficie d’une vingtaine de parcs et jardins, de l’aménagement des berges de l’Yzeron ou de l’îlot de la Camille, de la rénovation de la Grande Rue en centre-ville avec logements et voie piétonne. Et abrite un parc immobilier composé à 18% de maisons individuelles où se côtoient au sein de quartiers plutôt hétérogènes, des secteurs pavillonnaire, de nombreuses constructions récentes et quelques grands ensembles d’immeubles collectifs.